Brindas

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Brindas : commune prisée de l’Ouest Lyonnais

Brindas possède un patrimoine historique et anecdotique important lié à son isolement séculaire et à ses liens privilégiés avec el personnage de Guignol.
On peut y remarquer son centre historique, issu du château primitif, ainsi que de nombreux hameaux ou sites naturels riches en caractère et en diversite.
Isolé entre les vallées de l’Yzeron et du Garon, Brindas possède des paysages variés, parfois surprenants, favorables aux promenadesetdécouvertesfamiliales.
Le nom de Brindas (Briandas avant la révolution) est d’origine celtique, tout comme Yzeron et Garon.
La plus ancienne mention connue remonte aux alentours de l’an mille (cartulaire de Savigny).

Commune de l’Ouest Lyonnais, Brindas cumule charme et douceur de vie. Avec de fortes caractéristiques identitaires couplées à une implantation géographique privilégiée, au pied des Monts du Lyonnais et à 15 Km de la place Bellecour (Lyon), Brindas offre un cadre de vie paisible entre ville et campagne.

Brindas est la commune la plus importante par sa superficie et sa population au sein du groupement que constitue la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais (CCVL).

Inscrite dans son temps, la commune entretient la richesse des éléments qui témoignent des différentes étapes de son histoire. Elle assure son expansion dans un esprit de modernité, adapté et harmonieux, tout en veillant à respecter les enjeux du développement durable qui protègent la richesse de notre cadre de vie.

Fière d’un tissu associatif diversifié et très dynamique, Brindas s’anime tout au long de l’année autour de nombreuses manifestations, qu’elles soient issues de la tradition populaire en lien avec la culture et le patrimoine local, ou le prétexte à fêter un évènement particulier.

Du point culminant où est érigée une statue de la Vierge, dite la Madone de Brindas (souvenir d’une mission de 1876), on découvre un vaste panorama :

– à l’ouest, vue sur les Monts du Lyonnais,

– au nord, les Monts d’Or, la colline de Fourvière avec le sommet des tours de la basilique et de la tour métallique,

– à l’est, au premier plan, les frondaisons masquant Chaponost mais d’où émergent le clocher et, au loin, le Mont Blanc et la chaîne de Belledone : lorsque le temps est très clair… ou qu’il va pleuvoir le lendemain,

– au sud, le Mont Pilat.

– sur le flanc nord, au pied de la Madone, une grande boucle de verdure marque le cours de l’Yzeron, limite séparatrice entre Brindas, Vaugneray, Grézieu-la-Varenne et Craponne.

Les rives de l’Yzeron, comme celles de la Chalendrèze, du Garon, du Bouleau ou du ruisseau de Chêne sont propices à d’agréables promenades et, pour passer de Brindas à Vaugneray, Messimy, Grézieu-la-Varenne, Craponne, Francheville, vous aurez plaisir à traverser respectivement les ponts Pinay, Arthaud ou Pilon, Jacquemet, Chabrol ou Chêne.

Brindas & son hsitoire

La présence avérée des celtes Ségusiaves dans les monts du lyonnais, le nom même de Brindas, Briandas au moyen âge, dont la racine Bri, signifie hauteur en celte, nous laisse penser que notre village a du être créé et occupé par les celtes Ségusiaves vers 300 avant J.C.

Des découvertes d’objets typiquement gallo-romains, comme des tuiles Tégualé, des fragments de poterie Sigilé et un élément de fibule en bronze, trouvé dans le centre de Brindas, donnent la preuve archéologique d’une occupation gallo-romaine dès les 1ers siècles après J.C.

La 1ère preuve écrite de l’existence de Brindas est attestée par un Pouillé de 994 ré-écrit en 1100 où est citée l’église de Saint Romain de Briandaco. Il y a donc déjà une paroisse et des habitants, probablement un castrum, et une église pré-romane. Elle est donnée aux Chanoines, comtes de Lyon en 1100-1130. Brindas devient donc la propriété de l’Eglise, sous la responsabilité d’un chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Jean de Lyon et comte de Lyon qui exerce les pouvoirs temporel et spirituel. Quelques noms : Claude de Talaru-Chalmazel a fait construire en 1550 l’actuel château renaissance sur les bases encore visibles du château médiéval et a donné son blason à la commune.

François de Sacconay a fait construire le château de Montplaisir en 1526, qui a été agrandi eu 19ème.

On suppose qu’à l’époque médiévale les murailles formaient un rectangle avec des tours rondes à chaque angle comme certaines des communes voisines.

Il subsiste le clocher, monument historique daté de la fin du 11ème début 12ème siècle, les bases du château et de la tour, et le mur ouest de l’enceinte aujourd’hui caché par les maisons.

Il y a sur la commune quelques anciennes maisons fortes, celle du Bouleau, dont il subsiste une tour et celle de la Pillardière du 16ème, avec un magnifique pigeonnier. Et les douves d’une maison forte aux Hotteaux bâtis en 1286.

Il existe également de nombreuses croix, dont la Croix de la Joanna, une des plus belle de la région datée de 1596. Aussi de nombreux fours à pain et puits dont celui sur la petite placette Rue du vingtain.