
Sain-Bel

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Sain-Bel : commune prisée de l’Ouest Lyonnais
« Paris est grand, Lyon marchand, San Bé vaut mé », telle est depuis des siècles la devise de Sain-Bel. Commune déjà identifiée en 1066, l’étymologie de son nom a laissé libre cours à beaucoup d’interprétations. Au milieu du XIXème siècle, les étymologistes ont voulu lui donner l’origine latine « sanum bellum », d’où l’orthographe actuelle de Sain-Bel.
L’histoire de Sain-Bel se confond depuis l’origine avec celle de l’abbaye Saint-Martin.
Le château construit vers 1190 par l’abbé Bernard fut d’abord une forteresse de défense pour protéger l’abbaye située à Savigny, puis il devint la résidence préférée des abbés.
Sain-Bel est située aux portes de l’agglomération lyonnaise, au coeur du Pays de l’Arbresle. Ainsi, à la convergence des monts du Lyonnais et des monts de Tarare, contreforts orientaux du massif central, la commune de Sain-Bel bénéficie d’un emplacement idéal.
La commune comptait 2363 habitants en 2019. La démographie locale a donc repris sa progression, puisqu’il y avait 1855 habitants en 1901 et 1892 en 1990 ; contre seulement 611 en 1851.
Sain-Bel a une très vieille histoire. Le château a été construit vers 1190 ; il était relié à l’époque à l’abbaye de Savigny par des souterrains de plusieurs kms. La vieille église existait au XIIème siècle.
Bien que très proche de L’Arbresle (à 3 kms), le village est doté de nombreux commerces. Sa position en fond de vallée y est sans doute pour quelque chose ; il se trouve ainsi à un carrefour de communications. Mais il y a encore 40 ou 50 ans, les commerces étaient beaucoup plus nombreux. Avant l’installation des grandes surfaces, très proches du bourg.
Nous avons de nombreuses entreprises sur la commune, ainsi que de nombreux artisans. Les entreprises se trouvent essentiellement dans une zone industrielle située sur un plateau, à cheval sur les communes de Sain-Bel, L’Arbresle et Savigny.
La superficie de la commune se limite à 3,68 km² ; l’altitude est comprise entre 228 et 351 mètres.
Le territoire agricole, essentiellement en prairies, a nettement diminué ces dernières années, passant de 69 % en 1990 à 53 % en 2018. De sorte qu’il ne reste plus que deux exploitations agricoles sur la commune.
Le village exerce une réelle attraction, notamment parce qu’il est desservi par une ligne de chemin de fer, rétablie en 1991, entre Lyon Saint-Paul et Sain-Bel ; avec de nombreux trains chaque jour.
Le village est loin d’être un dortoir ; on y constate une activité importante, notamment du fait des nombreux commerces. On y trouve aussi de nombreuses associations de loisirs, sportives, sociales ou encore culturelles. C’est à Sain-Bel que se trouve le seul cinéma du canton ; les derniers films parus y sont projetés.
La vie paroissiale est assez limitée, mais réelle ; la pratique religieuse est en effet très faible ; elle a beaucoup baissé et les pratiquants réguliers représentent désormais à peine 1 % de la population. Nous n’avons en règle générale qu’une messe par mois.
L’église actuelle appartient à l’Association Diocésaine de Lyon (construction privée entre 1892 et 1895). Le clocher prévu n’a pas pu être construit, faute de moyens, malgré plusieurs souscriptions.
Petite histoire :
Le terrain pour construire l’église avait été donné par un Sain- Bélois (Joannes Desvignes) en 1891. L’ancienne église devenant trop petite, l’actuelle a été construite grâce au financement d’un prêtre, du domaine de la Pérollière (famille Mangini) et de divers dons et souscriptions. Elle a été livrée au culte le 2 mai 1895 Elle n’a jamais été terminée (il manque le clocher). Construite avant 1905, elle aurait dû ensuite être propriété de la commune. Mais à la suite d’un procès mené par la famille Desvignes, elle a été attribuée à la « Société Civile Immobilière » qui, ne pouvant plus subvenir à l’entretien, l’a rétrocédée plus tard à l’Association diocésaine de Lyon.
L’intérieur de l’église a été entièrement rénové en 1998, avec une participation de la commune.
Une association immobilière paroissiale gère divers bâtiments, dont l’un possède des salles de réunion très utiles à la paroisse.
Au total, notons que Sain-Bel présente deux particularités remarquables : avoir une église sans clocher, et ne pas avoir de « t » à son nom ; ce qui est unique en France ; le village tire en effet son nom de Sanum Bellum (Sain et Beau) et non pas du nom d’un saint.

Le château de Montbloy
Le château de Sain-Bel a été fondé vers 1190 par l’abbaye bénédictine de Savigny sur la colline de Montbloy, en face de l’église paroissiale de Sain-Bel et du village qui l’entourait, sur l’autre rive du Trésoncle. Par la suite, les habitants ont abandonné la colline de l’église pour se regrouper au pied du château dans un bourg fortifié. Le château contrôlait l’accès à l’abbaye depuis la vallée de la Brévenne et administrait un territoire comprenant tout ou partie des paroisses de Sain-Bel, Saint-Pierre la Palud, Sourcieux et Chevinay.
Du 12e siècle ne demeure visible que le mur d’enceinte, en roches volcaniques locales. Le château a été presque entièrement reconstruit au 15e siècle pour constituer la résidence des abbés de Savigny, luxueuse et solidement fortifiée. Cette période de renouveau économique profite particulièrement à l’abbaye avec l’exploitation des mines et le développement des échanges commerciaux.. L’abbé Guillaume d’Albon (1415-1456) entame cette restructuration du château en édifiant la tour de l’Horloge et le logis oriental. Son successeur, Jean d’Albon (1456-1492) poursuit les travaux avec la construction de la tour du Colombier (1474-1475), de la chapelle et du logis méridional avec sa grande galerie (1473-1476).
Divisé en plusieurs lots lors de sa vente comme Bien National sous la Révolution, le château est racheté en presque totalité au 19e siècle par le soyeux Pierre Bariou et sa famille dont descendent les propriétaires actuels. Il a été inscrit sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 27 mars 2001.
Le château est constitué d’un ensemble de bâtiments adossés à l’enceinte et organisés autour d’une cour centrale où se trouve le puits. La porte du château, édifiée en calcaire fin blanc, était défendue par la Petite Tour. Au 17e siècle, cette tour carrée était coiffée d’un hourd avec un toit pentu « à la française »et abritait les archives de la châtellenie.

Un village minier
L’historique des mines de Sain Bel se divise en deux périodes selon la vocation du minerai :
– 1ère période de l’Antiquité jusqu’à 1833 :
L’exploitation de la mine intéresse essentiellement les métaux ferreux et non ferreux tel que le Cuivre, ou le Plomb
Dès la plus haute Antiquité, toute la région autour de Sain Bel fut activement exploitée et les Gaulois en retiraient déjà le Plomb et le Cuivre.
Les Romains paraissent avoir développé surtout l’extraction du Cuivre qu’ils obtenaient par traitement des pyrites cuivreuses.
Ensuite au Moyen-Âge, seuls les filons de Cuivre ont été exploités. De 1780 à 1842, ces exploitations traversèrent différentes périodes, tantôt prospères, tantôt difficiles.
– 2ème période à partir de 1833 jusqu’à 1972 (arrêt de la mine) :
La découverte du procédé de grillage de la pyrite permet d’extraire le soufre du minerai. Ce soufre, comme élément natif sert pour la production d’acide sulfurique.
La date-clé concerne l’année 1833, caractérisée par l’invention des frères PERRET, du procédé permettant d’obtenir de l’acide sulfurique par le grillage des pyrites. Ce procédé fait l’objet d’essais et des mises au point sur quelques années après 1833. L’exploitation de la pyrite à des fins chimiques (utilisation du soufre) devient effective à partir des années 1840.
Les propriétaires de la mine de Sain Bel sont connus depuis 1430, année où Jacques Coeur, argentier du roi Charles VII, reprend l’exploitation des mines du lyonnais.
– 1798 :
La concession de cuivre, plomb, sulfate de cuivre et de fer de Sain Bel a été instituée par l’arrêté du Directoire exécutif du 14 messidor an 7 [25 juin 1798] modifiant l’arrêté originel du 22 fructidor an 6 relatif à la concession de Sain Bel et de Chessy [mentionnant les périmètres originels respectifs des concessions au profit du citoyen BLANCHET, ses héritiers ou ayant cause]
– 1839 :
La famille PERRET acquiert la concession de Sain Bel et de Chessy. Dès 1860, on s’applique surtout à extraire la pyrite de fer non cuivreuse (le Cuivre étant considéré comme une impureté à ce stade).
En 1870, la famille PERRET vend la mine et ses installations à la société Manufacture de glace et de produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey.
– 1872 :
La Compagnie SAINT GOBAIN fusionne avec la Maison PERRET Frères et OLIVIER. Cette fusion permet un essor considérable de la mine. A partir de cette date et en corollaire avec l’apparition de la dynamite en 1871, des travaux étendent l’emprise du réseau minier (lequel présente en 1903 la quasi-totalité du réseau final de 1972).
La production de la mine augmentera alors jusqu’au record de l’année 1903 (320 000 t)
Cette période correspond à la phase la plus productive. L’extraction totale, de 1825 à 1972 est de l’ordre de 18,4 millions de tonnes.
Puis, le décret du 20/01/1919 a réduit le périmètre de la concession de 90 km² 43 ha à 67 km² 05 ha.
– 1963 :
Le décret du 06/08/1963 (JO du 11/08/1963 a autorisé la mutation à la société Produits Chimiques Pechiney Saint-Gobain (P.S.G) devenue ultérieurement en 1972 Rhône-Progil.
L’exploitation, menée en dernier lieu par la société Produits Chimiques Pechiney Saint-Gobain, s’achèvera en 1972, pour une production de pyrite de fer de 18.4 millions de tonnes (référence 1825-1972).
– 1975 :
Le décret du le 24/11/1975 (JO du 27/11/1975) a autorisé la mutation à la société Compagnie Industrielle et Minière (CIM), à l’époque filiale du groupe Rhône-Poulenc lequel fut scindé en 1998/99 en deux sociétés distinctes (la branche pharmaceutique se retrouvant sous l’enseigne AVENTIS [union Rhône-Poulenc et Hoescht] et la branche chimique constituant le groupe RHODIA. La CIM appartient
actuellement à 100 % au groupe RHODIA.
La CIM est le concessionnaire actuel de la mine de Sain Bel jusqu’à expiration de son titre minier au 31/12/2018 en application de l’article 29-IV du code minier.
La Compagnie Industrielle et Minière (CIM), dernier concessionnaire, a réalisé un dossier de demande d’arrêt définitif des travaux daté de fin 2006.
Au cours de son histoire et jusqu’à son arrêt en 1972, la mine a connu des fluctuations diverses, avec des phases de mise en sommeil alternant avec des périodes prospères.

Scolarité & Transports
Scolarité
ÉTABLISSEMENT PUBLICS :
- École maternelle & élémentaire La Cordelière
- École maternelle Du Moulin
- École primaire Jules Chauran
- Lycée Germaine Tillion
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ :
- École maternelle et élémentaire La Source
Transports
Les Cars du Rhône:
- Ligne Cars du Rhône : 142 AVEIZE – LYON GORGE DE LOUP
- Ligne Cars du Rhône : 285 SAVIGNY – L’ARBRESLE
- Ligne Cars du Rhône : 407 BRUSSIEU – TARARE
- Ligne Cars du Rhône : 421 VINDRY SUR TURDINE – TARARE
- Ligne Cars du Rhône : 505 BRULLIOLES – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 514 BRUSSIEU – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 517 BULLY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 522 CHATILLON D’AZERGUES – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 525 CHESSY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 526 CHEVINAY – L’ARBRESLE
- Ligne Cars du Rhône : 528 CHEVINAY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 540 LOZANNE – EVEUX
- Ligne Cars du Rhône : 549 LENTILLY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 550 LENTILLY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 554 LOZANNE – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 585 SAVIGNY – SAIN-BEL
- Ligne Cars du Rhône : 631 AVEIZE – L’ARBRESLE
TRAINS:
- Ligne : Sain-Bel – Lyon Gorge de Loup
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– Brignais
– Montagny
– Vourles
Données géographiques
Saint-Bel
LOGEMENT

POPULATION

EMPLOI ET REVENUS*

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Horaires d'ouverture
Lundi au Vendredi : 9H-12H et 14h-18h30
Samedi : 9H-12H
Rendez-vous sur demande (Dimanche inclus)
Contact
04 78 45 55 27
47 Av. Paul Doumer - 69630 Chaponost
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