Saint-Laurent-D’Agny

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Saint-Laurent-D’Agny : Une ville à la campagne

Le site de Saint-Laurent-d’Agny est habité, sans discontinuité, depuis plus de deux millénaires. Son origine remonte aux confins de notre mémoire collective.

Plusieurs témoins, certes silencieux mais monumentaux, attestent d’une occupation primitive du plateau mornantais. Implantés habituellement en terre d’Armorique, les pierres levées,  menhirs ou dolmens, apparaissent curieusement naturels en ce pays, quelquefois sauvage, de landes, de zones humides où la roche granitique affleure au milieu de genêts. Reconnaissons que la nature même du paysage fait de collines douces et de plaines est en parfaite harmonie avec ce type d’édifications.

Dressé devant la salle des fêtes, un mégalithe de 10 tonnes, transporté de la plaine de Berthoud, son site d’origine, propose au promeneur le souvenir de cette époque lointaine.
Au sommet de la colline Saint-Vincent, s’appuyant sur la majesté du lieu, son mystère et aussi sur la présence d’une pierre gravée d’une croix réemployée dans la façade de la Chapelle, la tradition populaire prétend que le site, avec ses trois pierres à cupules était un lieu de culte celtique. Autant d’éléments, parmi d’autres, qui tendent à confirmer qu’une vie sociale existait bien sur ce territoire dans les temps les plus reculés de notre histoire.

L’occupation gauloise ségusiave, longtemps pressentie a été confirmée par les fouilles archéologiques menées de 2008 à 2011 sur le site de Goiffieux par l’Université Lyon II sous la direction de Matthieux Poux.
Il est apparu, de façon certaine, par la découverte de nombreux éléments de construction, de fragments d’amphores vinaires, de céramiques à col noir, importées d’Italie, d’un crochet de ceinturon en bronze et surtout d’un fossé d’enclos, qu’une ferme gauloise de statut aristocratique occupait le site de Goiffieux dès le 2ème siècle av JC.

L’occupation romaine, au 1er siècle av. JC, allait durablement transformer ce lieu en villa coloniale puis, sous le règne de Tibère (entre 15 et 25 de notre ère) en palais rural bénéficiant des attributs d’une certaine opulence avec des thermes particuliers, un bassin d’agrément et une vaste piscine. La finesse des décors dont certains parements des thermes et surtout la mosaïque de Bacchus témoignent du statut privilégié du maître des lieux et laisse imaginer l’importance et la richesse d’un domaine à vocation agricole vivant en autarcie.

A l’immédiate proximité de la villa dont il est contemporain, le passage en souterrain de l’aqueduc du Gier, venant des contreforts du Pilat et approvisionnant Lugdunum participe à la « romanisation » du site.

Au fil des années et des siècles, ce site allait perdurer en se déplaçant sans doute à l’ouest vers la ferme de Goaffy. Il devînt le siège de l’Ager Gofiacensis, structure administrative qui couvrait les limites de notre actuelle Communauté de Communes du Pays Mornantais et descendait jusqu’au Rhône par Grigny et Givors.

A la fin du IXème et début du Xème siècle, la vie locale s’organisa sur la colline où fût édifiée la Chapelle Saint-Vincent, première paroisse connue, appelée Dagnicus.

C’est vraisemblablement au XIIème siècle que fut terminée la construction du château fort, résidence de la famille Saint Laurent en lieu et place de l’actuel Château de Souvigny, accompagnant le développement du village au pied de la colline. Ce Château sera détruit lors des guerres de religion et reconstruit au même endroit au XVIème siècle.

Au début du XIIIème siècle, une église romane, Sancto Laurentio, deuxième paroisse, est édifiée au cœur du bourg donnant au village, la trame de son organisation actuelle.

La guerre de cent ans touchait à sa fin. Le Roi de France avait été fait prisonnier et ses troupes désœuvrées et désargentées s’organisaient en bandes de pillards, les Routiers ou Grandes Compagnies. L’une d’elle, les Tards Venus, avait à sa tête Seguin de Badefol qui après avoir remporté une victoire décisive sur les troupes royales à Brignais en 1362 fit planer sur Lyon, depuis son camp de Anse la menace de rançons et de mise à sac. Dans les années qui suivirent ses troupes à la recherche de butins, écumèrent la région tuant et massacrant à Chaussan pillant, violant, brûlant à Saint Vincent en 1364.
Pour se réhabiliter après ces souillures, la Chapelle Saint Vincent restaurée fut « réconciliée » en 1365.

Au début du XVIIème siècle, Louis Quinson, avocat au Parlement de Lyon acheta la seigneurie et fut à l’origine d’une lignée interrompue de seigneurs de Saint-Laurent, les Vanini et les de Gangnières de Souvigny jusqu’à la Révolution. Le Château restera la propriété de la famille jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Après avoir demandé au seigneur l’autorisation de capter les eaux pour son projet en 1701, Jacques Soubry, échevin de Lyon lança la construction du Clos Bourbon sur l’emplacement du  Domaine de La Moine venu de son épouse. L’ensemble fut terminé en 1739 et habité sans interruption par des personnes de la même famille. A noter que les jardins furent dessinés par Soufflot.

La Révolution provoqua à Saint-Laurent-d’Agny, rebaptisé « Agny » son lot de dénonciations et de conflits entre l’Eglise et l’Etat finissant parfois par la guillotine comme ce fut le cas pour Jacques Bourbon qui fut curé de Saint-Laurent-d’Agny pendant 43 ans.

Depuis plusieurs siècles le village vivait en quasi autarcie, profitant de ses propres productions agricoles et  trouvait dans les villages voisins ce qui lui manquait. Le commerce avec Lyon se développait pendant qu’un artisanat local de velours et de broderie lié à la proximité lyonnaise trouvait une nouvelle voie avec la fabrication de chaussures. La cordonnerie allait vite se développer et employer un nombre de plus en plus important de compagnons. Les voiries étaient alors aménagées dont la route de Soucieu qui permit l’évitement du passage obligé par la Grand-rue (1858). Le village connut alors une de ses périodes les plus fastes.

En 1860 une nouvelle église fut construite en lieu et place de l’ancienne et un bâtiment

« Mairie –Ecole » nécessité par la progression démographique était inauguré en 1878.
Mais la nouveauté allait venir de l’arrivée du train Lyon-Mornant dans la commune en 1887 ;
Cette ligne qui permettait le transport des voyageurs mais aussi des matières premières et de la production vers Lyon, allait fonctionner jusqu’en 1935. Malgré une électrification en 1913, elle fut emportée par le développement du transport automobile.
Au début du XXème siècle Saint-Laurent-d’Agny avait une population supérieure à 1100 habitants. La vie économique s’appuyait sur l’agriculture qui donnait une large place à la viticulture, un artisanat très actif mais aussi un petit commerce local qui comptait, quand même, onze débits de boissons.

Alors que les querelles liées à la séparation de l’Eglise et de l’Etat alimentaient la vie locale, le village passait à l’heure du modernisme avec le premier éclairage des rues et l’ouverture d’une école publique pour filles, dotant ainsi d’une aile sud, la Mairie-Ecole réalisée une trentaine d’années plus tôt.

Comme dans tous les villages de France, la première guerre allait décimer la population. Trente quatre jeunes de Saint-Laurent-d’Agny ne devaient pas revenir du conflit soit l’équivalent de deux tranches d’âge.
Petit à petit, l’exode rural atteint la commune. Le village perdit ses habitants, les jeunes préférant l’emploi à la ville plutôt que le travail à la ferme.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, puis dans les années 50 et 60, la population continua son déclin pour atteindre 638 habitants en 1962.

L’activité agricole, soutenue par une politique volontariste, allait pourtant mettre en œuvre de nouveaux moyens pour assurer sa survie et son développement. C’est ainsi qu’en 1969 la SICOLY, coopérative fruitière, donna une autre dimension au groupement de producteurs qui préexistait et que la mise en service, dés 1972, du réseau d’irrigation permit la consolidation d’une arboriculture de qualité.

Dans le même temps les 13 communes du canton de Mornant et 3 communes du canton de Givors décidèrent de se réunir au sein d’un syndicat intercommunal. Le SIVOM de Mornant était né et allait permettre la construction des collèges de Mornant et Soucieu, de la piscine et mettre en œuvre une politique de solidarité.

C’est dans les années 1970 que la déferlante du tout-auto permit à certains jeunes couples de venir s’installer sur la commune, incités par la vie à la campagne et par le prix des terrains moins chers qu’en immédiate périphérie lyonnaise. Les premiers lotissements voyaient le jour, répondant ainsi au souhait des jeunes ménages de vivre dans une maison individuelle dont ils seraient propriétaire.
Ces nouveaux habitants dont la plupart exerçaient leur profession à Lyon allaient contribuer, grâce à une bonne intégration dans la vie sociale locale, à la renaissance de la commune. Le même phénomène se produisit dans toutes les communes voisines. Néanmoins, malgré cet apport de population, concurrencés par la multiplication  et la proximité des grandes surfaces, les petits commerces locaux fermèrent progressivement. Le spectre du village-dortoir se dessinait.

Aussi pour accueillir sa nouvelle population la commune, membre de la Communauté de Communes du Pays Mornantais, devait réaliser des infrastructures modernes, promouvoir un redéploiement commercial et répondre au mieux aux attentes de ses habitants.

Par la dynamique de l’intercommunalité une politique de services à la population ambitieuse permit aux familles de trouver, en secteur rural, une offre de qualité proche de celle connue en milieu urbain.

La commune devait aussi répondre aux nouveaux besoins et s’adapter. C’est ainsi que furent réalisées plusieurs tranches d’assainissement, une nouvelle école (1992), une salle des fêtes (1994) et une salle des sports (2010). Le dynamisme de la vie associative allait bonifier ces équipements.

En 2010 le nouveau quartier de la Blancherie avec ses commerces, ses professions médicales et paramédicales, au contact de la Mairie et des écoles était inauguré en présence du Ministre de l’Espace Rural et de l’Aménagement du Territoire.

 

 

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