Soucieu en Jarrest

            Quels prix au m² ?

Acheter

Maison

Prix au m²

   4 059 €    

Appartement

Prix au

3 223

 

 

Louer

Maison

Prix au m²

 11 €/

   

Appartement

Prix au

14 €/

 

 

 

 Soucieu-en-Jarrest: village & nature

 

 

Perchée sur un plateau, la commune s’insère dans un tissu agricole, et surplombe le Furon et sa ripisylve dense.

Bordée à l’ouest par les monts du Lyonnais, la commune de Soucieu-en-Jarrest est traversée par les rivières du Garon et du Furon qui dessinent des vallons naturels, propices à la promenade familiale et à la découverte des vestiges de l’Aqueduc romain du Gier qui alimentait, il y a 2 000 ans la ville de Lugdunum (Lyon).

Le bourg ancien garde la trace des Veloutiers par ses hautes maisons de pierre.
La fête de la pêche de vigne, les fromages locaux, arrosés d’un « coteaux du Lyonnais » alimentent la convivialité.
C’est un village vivant et attachant de part la diversité de ses habitants et la richesse de son tissu associatif.

 

 Soucieu-en-Jarrest et ses quartiers

 

 

– bourg central

– hameaux de Verchery

– Le Grand Champ

– Prasseytout

– Marjon

– Le Piat

 Soucieu-en-Jarrest & son histoire

 

Dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, de grandes propriétés rurales s’installent dans le Lyonnais. C’est là l’origine de beaucoup de nos villages.

Ainsi l’ancien nom de Soucieu était-il SOCIACU, nom d’une propriété agri- cole, domaine d’un certain Socius.

Au 1er siècle, la construction de l’aqueduc romain du Pilat est lancée. Celui-ci traversera la com- mune pour aboutir, après 86 km — un vrai travail de Romain ! — sur l’acropole de Fourvière et alimenter en eau la nombreuse population de Lugdunum. Le réservoir de chasse, élément constitutif du système de siphon permettant de franchir la vallée du Garon, au lieu-dit «La Gerle», représente une prouesse technique.

Après la domination romaine, les invasions étrangères commencent. Vient le temps des «barbares» : les Burgondes fondent, à la fin du 5e siècle un royaume éphémère englobant le Lyonnais.

Le village de Soucieu sort de la nuit des temps.

L’abbaye de Savigny (près de l’ArbresIe) est un monastère très puissant. Ses possessions territo- riales sont immenses. Les gens for- tunés lui font d’importantes dona- tions pour racheter leurs fautes, la panique règne, notamment à l’ap- proche de l’an 1000 et d’une hypo- thétique fin du monde.

 

En 1445, le notaire Antoine Bigaud dresse l’inventaire des biens des chanoines du chapitre de St Jean. Ces comtes de Lyon se compor- taient comme de véritables sei- gneurs. Ils percevaient la dîme, les redevances en nature et s’occu- paient de la protection de leurs sujets. Ils aménagèrent pour cela une enceinte fortifiée englobant: l’église, le cimetière, la cure, la mai- son de la dîme, les prisons, l’audi- toire de justice, les bâtiments sei- gneuriaux (avec pressoir, cuve et four). En cas d’alerte, tous les habi- tants se regroupaient à l’intérieur de l’enceinte avec leurs richesses.

Ces fortifications ont subsisté très longtemps. L’église était enclose dans le fort.

Aucune route importante ne tra- versait Soucieu. Le village, isolé, était relié aux autres seulement par des chemins traversant des vallons inhospitaliers. De nos jours encore, de tous côtés, il faut franchir un pont pour entrer dans Soucieu.

Alafindelaguerredecentansle village décimé va connaitre un «baby boom». Les testaments de l’époque le confirment. 8 habitants ont ensemble 25 fils et 14 filles, soit une moyenne de 5 enfants chacun au moment où ils testent.

Un fief important s’était développé sur le territoire de la paroisse, englobant Prasseytout, Marjon, Brichet, Rensuel, Argencieu et des dépendances sur Rontalon. Aujour- d’hui encore, il reste des traces du château à Prasseytout (vieilles tours et fortifications).
L’église était «fort petite et incom- mode», la nécessité d’un plus grand édifice se faisait sentir. Jeanne Demare, bourgeoise Lyonnaise propriétaire d’une maison à Verchery finança la construction d’une nouvelle nef et d’un choeur en 1646. Au 17e siècle, le village perd peu à peu son allure féodale. Il s’étend. Des constructions nou- velles apparaissent comme le châ- teau de la Rivière bâti en 1669 (l’ac- tuel château Brun).

Le commerce se développe : il y a 3 foires annuelles. L’artisanat est en plein essor. Les premiers tisse- rands s’installent au bourg. Les métiers de tous genres sont repré- sentés, boucher, maître-cordon- nier, maître-charpentier, maréchal, voiturier, marchands de tous pro- duits et même un chirurgien et un maître-écrivain.

Comme tous les villages, Soucieu possède son notaire, personnage de première importance dans la vie de l’Ancien Régime. Il représente le seigneur du village et porte le titre de capitaine-châtelain.

 

Le curé, le seigneur et les villageois se cherchent querelle.

À Soucieu comme ailleurs, le 18e siècle est le siècle de la désunion. Il est émaillé de querelles en tous genres, les unes sérieuses, les autres comiques, entre les habi- tants et leur curé, entre le curé et les seigneurs, entre les seigneurs et les villageois. Elles montrent un mécontentement grandissant et un besoin de revendication qui engendrera la Révolution. D’autant plus que l’autorité des seigneurs se fait alors sentir de façon très pesante. Beaucoup d’interdictions : pêche, chasse, charivari, fêtes sur les places publiques ou dans les cabarets. Les seigneurs de Soucieu se veulent garants de la moralité de leurs sujets alors que ceux-ci ont justement envie de faire la danse au son du hautbois dans quelques cabarets, d’attraper le lièvre qui gîte dans leur champ ou d’aller chahuter (le charivari) quelques couples à l’is- sue du mariage ! Et l’on envoie le seigneur à tous les diables, d’autant plus qu’il y a double plaisir à faire ce qui est défendu ! A partir de 1750, une augmentation de la population se fait sentir, les tisserands de plus en plus nombreux, se concentrent autour de la rue Bacchus.

Le mécontentement du peuple s’accroît avec les mauvaises récoltes. L’hiver 1789, très rigou- reux, ne fait qu’augmenter la misère. Le coût de la vie s’élève rapi- dement et la Révolution est accueil- lie comme un remède à tous ces malheurs.

De part sa proximité avec Lyon, notre village est plus perméable aux idées nouvelles. Elles provo- quent ici, sinon l’enthousiasme, du moins le consentement passif de la population.

Il n’y a pas de véritable opposition aux forces révolutionnaires comme dans les villages de la montagne (les monts du Lyonnais). Il faut dire que la population n’est pas unique- ment rurale, elle comprend une population importante d’artisans et d’ouvriers très favorables à la Révolution.

Celle-ci débute à Soucieu dans une atmosphère de kermesse ; l’ère de la grande liberté est ouverte, beau- coup croient que tout va changer d’un jour à l’autre.

Au mois de janvier 1790, la pre- mière municipalité formée siège tout de suite après avoir prêté serment à la nation, l’époque du ser- ment au Roi était révolue, l’adjectif «national» venait sur toutes les lèvres. On le gravait partout, même sur les fontaines, comme sur le vieux puits du hameau de Prasseytout où l’inscription est encore visible. Tous les biens des suspects, des émigrés et des contre-révolutionnaires sont alors placés sous séquestre, tels le châ- teau de la Rivière (château Brun), le château de Prasseytout. Dans chaque commune, le Comité de Salut Public exige des déclarations de récoltes, des recensements de grains et farines car le ravitaille- ment se met à manquer. La mairie de Soucieu déclare : «Le sol de la commune est très ingrat, surtout pour les grains. On trouve la roche partout, de sorte qu’il y a tout au plus six pouces de terre. La moindre sécheresse se fait sentir, au point que toutes les productions sont des- séchées. La commune manque d’eau les trois quart de l’été. Seule la vigne croît assez facilement».

La Révolution apporte une plus grande égalité entre les citoyens et en théorie moins d’arbitraire dans l’autorité. Cependant, en 1793 Robespierre doit mener la lutte contre les «ennemis» de la France. La Terreur s’installe, la période la plus tragique pour notre région est celle qui suit la prise de Lyon révol- tée contre la Convention. Le tribunal révolutionnaire siège en perma- nence à Lyon, Robespierre essaye de créer un nouveau culte, pour remplacer la religion catholique. Ainsi l’église de Soucieu devient «Temple de la Raison» voué au culte de I’«Être Suprême» et une grande fête révolutionnaire est organisée dans le village le 19 Prairial An II.

 

Le maire est un simple administra- teur nommé par le préfet. Le pre- mier garde champêtre est désigné. De nombreux garçons de Soucieu sont envoyés sur les champs de bataille. Partis derrière l’empereur à la conquête de l’Europe ils n’oublie- ront jamais le pays natal. Leurs let- tres finissent toutes de la même façon «Je vous prie de me marquer

ce qui se passe de nouveau au pays, si les vendanges ont été bonnes, j’espère vous voir tous ensemble pour la vogue».

Après la chute de l’empereur en 1815, les Autrichiens occupent le

pays. Leurs troupes sont canton- nées dans tous les villages environ- nants. Elles séjournent à Soucieu plus de deux ans et imposent des réquisitions successives.

Les nombreux changements de régime politique dans le courant du 19e siècle ne semblent pas avoir suscité dans notre village un intérêt extraordinaire. On accepte la Monarchie, puis la République, puis l’Empire avec passivité et sans doute scepticisme.

Néanmoins, sous la Ille République, Soucieu connaît une vie politique difficile. Pays de contact entre la campagne et la ville, il sera sans cesse tiraillé entre l’esprit conser- vateur des uns fortement attachés aux traditions, et l’esprit révolution- naire des autres, qui subissent l’in- fluence urbaine.

Les maisons hautes sont conçues pour gagner de la lumière dans leur dernier étage. C’est là qu’on entre – pose les métiers à tisser. Soucieu en Jarrest compte en 1896, 403 maisons pour 1665 habitants, 446 veloutiers, 343 cultivateurs, 11 ins- tituteurs, 8 boulangers, 8 cafetiers- cabaretiers, 8 cordonniers, 6 maré- chaux-ferrants. On travaille dans son village.

L’année 1895 est marquée par deux faits importants: la création du corps des sapeurs pompiers volontaires et la construction de l’école publique de filles.

Les débris de roche s’accumulent, on construit des murets de part et d’autre des chemins.

C’est le paysage dominant de cette première moitié du siècle. La sym- bolique de cette roche abondante dans tout le village est d’ailleurs représentée au collège, par une sculpture contemporaine de Joseph Ciesla. Sous la roche, l’eau sourd un peu partout, mais pas suffisam- ment et jamais quand il faut. Les boutasses font la joie des écoliers qui s’exercent aux glissades ou pèchent les grenouilles et les sala- mandres ! Plus arides, moins géné- reuses, les terres étaient jadis cou- vertes de vigne.

Les lyonnais et les mineurs de la Loire venaient faire provision de vin à Soucieu, sans oublier la petite réserve pour la route, jusqu’à qua- tre litres ! qui bien souvent les contraignait au retour à dormir dans le fossé.

Grâce au réseau d’irrigation, l’eau arrivera du Rhône dans les années 70, les vergers remplaceront défi- nitivement les cépages.

Après la révolte des Canuts pour l’amélioration de leurs conditions de travail, les entreprises lyon- naises recherchent une main d’œu- vre plus docile dans les campagnes alentour.

En 1896, on dénombrait à Soucieu 446 veloutiers, dont 333 au bourg, 79 à Verchery, 21 au Marjon et 12

au Grand Champs. En 1926, ils ne seront plus que 89, en 1936, l’ef- fectif chutera à 26. Plusieurs velou- tiers sont au chômage, une quin- zaine d’ouvrières sont employées à la Manufacture de Velours et Peluches au Pillot.

Les années d’avant-guerre ont donné le coup de grâce à la profes- sion de veloutier. Bénédicte Bret fut la dernière veloutière du village. Elle cessa son activité en 1957, à 80 ans. Sa dernière commande fut un tapis de table en soie bleu saphir, pour la restauration de Versailles. La vieille dame fut effrayée de constater qu’en 2 heures chaque jour elle gagnait l’équivalent d’un mois de travail autrefois.

Le bourg offrait un large éventail d’échoppes aujourd’hui disparues. La boutique Morillon (vers le café du pèreVial) faisait commerce de rouenneries (toiles de Rouen), comme on les appelait. «Mais on y trouvait de tout ! Du caoutchouc pour les chaussettes, des lacets, des boutons, du coton à repriser, c’était Melle Morillon qui tenait la boutique. Son père était photo- graphe, (Charles ou Antoine) c’était le frère d’Etienne le peintre».

On trouvait aussi modiste, cordon- nier, tailleur, quincaillerie, maroqui- nier, horloger, nombreux bistrots et même deux maternités !

Un ancien se souvient : «L’une était en face de la cure, et même que le curé fermait toutes les portes et les volets quand il s’apercevait qu’on allait accoucher. T’as des choses qu’il voulait ni voir, ni entendre !».

Les coquetiers, sur plusieurs géné- rations collectaient les oeufs et pro- duits laitiers dans les fermes du haut pour aller les vendre, deux fois par semaine, sur les marchés lyon- nais, ils utilisaient la charrette, puis, à partir de 1914, le chemin de fer.

La collecte de lait organisée après guerre leur portera un coup fatal. Les anciens évoquent le bourrelier Berthelot, dit père «Lolotte», l’horlo- ger «le Père Souchon», infaillible dans la réparation des mécanismes, et «Toine Bret», infatigable sonneur de cloches. Tant et si bien que de son vivant le père Deflotrière s’était toujours refusé d’électrifier le clo- cher !

Le village a ses manufactures, signe d’une activité bien implantée (fabrique de porte monnaie Bonnardel, place du Pillot) ce mot est passé dans le langage courant : «Dis donc, t’as pas oublié ton bonnardel ?»

Quatre foires (l’une en janvier, celle du12mai,celledelavogueet celle du «cochon gras») permettent aux habitants de faire provision de galoches, chapeaux, blouses, bérets. et entre autres de choisir le cochon qu’ils engraisseront tout l’été.

Soucieu compte une bonne dizaine de cafés, les hommes se retrouvent pour jouer aux boules sous les platanes à Verchery comme à Marjon.

Très tôt, les gamins attachent la vigne, récoltent les petites pommes de terre, râtèlent les prés derrière le chargement de foin, ramassent de l’herbe pour les lapins, des orties pour les cochons, mènent les vaches au champ et promènent les chèvres quand ils ne possèdent pas assez de terrain.»

Le village s’est structuré autour d’une lutte qui va traverser le siè- cle, opposant les «Calotins»aux «Républicains» D’un côté une tradi- tion conservatrice, catholique, de l’autre l’affirmation anticléricale qui se livreront un combat sans concession dans cette première

moitié du siècle. Parmi les étapes qui marqueront cette coexistence non pacifique on retiendra même la démission d’un maire en 1896. Jean-François Assada fut acculé à cette décision pour avoir inscrit son fils à l’école «congrégationaliste».

II fallait alors choisir entre l’école libre au Château Brun, tenue par les religieuses de St-Joseph et l’école publique. Et cela posait parfois de sérieux problèmes. On dit que les commerçants, qui ne souhaitaient déplaire à personne, mettaient le garçon «à la publique» et la fille «à la libre» avec l’idée que «là bas, on lui donnerait de bonnes manières et on lui apprendrait à tenir son ménage.» Les petits jarréziens connaissaient aussi deux façons de jouer aux billes, les règles pou- vaient changer selon qu’on jouait «à la libre» ou «à la laï que».

Durant de longues années, l’école publique fut dirigée par Claude et Thérèse Barange, de 1928 à 1955, fortement inspirés par la tradition laïque et républicaine. L’école de Soucieu fut l’une des premières à adopter la mixité dès 1939 ! Son influence dépassa largement les murs de l’école, jusqu’en 1960, Claude Barange fut le secrétaire de mairie.

 

 

Scolarité & Transports

Scolarité

   

  ÉTABLISSEMENT PUBLICS :

  • Groupe scolaire Chadrillons
  • Collège La Perrière
  • Scolarisation et handicap

  ÉTABLISSEMENT PRIVÉ :

  • École Saint-Julien

Transports

  BUS:

  • Ligne Cars du Rhône : 114 (MORNANT – OULLINS)
  • Ligne Cars du Rhône : 145 (RIVE DE GIER – OULLINS
  • Ligne Cars du Rhône : 589 (SOUCIEU-EN-JARREST – SAINT-SYMPHORIEN-SUR-COISE
  • Ligne Cars du Rhône : 595B (SAINT-MARTIN-EN-HAUT – THURINS – SOUCIEU-EN-JARREST
  • Ligne Cars du Rhône : 704 (BEAUVALLON CHASSAGNY – SOUCIEU EN JARREST
  • Ligne Cars du Rhône : 738 (ST LAURENT D’AGNY – ST GENIS LAVAL
  • Ligne Cars du Rhône : 739 (ST LAURENT D’AGNY – SOUCIEU EN JAR
  • Ligne Cars du Rhône : 754 (THURINS – SOUCIEU EN JARREST – MORNANT
  • Ligne Cars du Rhône : 755 (SOUCIEU EN JARREST
  • Ligne Cars du Rhône : 758 (VOURLES – SOUCIEU EN JARREST

     

      Découvrez aussi les autres villes à proximité de Soucieu-en-Jarrest :

    • Chaponost
    • Millery
    • Vourles

     

    Données géographiques

    Soucieu en Jarrest

    LOGEMENT

    POPULATION

    EMPLOI ET REVENUS*

    REVENU MÉDIAN

    DES MÉNAGES

    32 443 

    Découvrez notre choix de maisons et d'appartements à vendre ou à louer dans Lyon et sa région

    Horaires d'ouverture

    Lundi au Vendredi  : 9H-12H et 14h-18h30

    Samedi : 9H-12H

    Rendez-vous sur demande (Dimanche inclus)

    Contact

    04 78 45 55 27

    47 Av. Paul Doumer - 69630 Chaponost

    contact@aqueducsimmobilier.fr  - www.aqueducsimmobilier.com

    Contactez noTRE agence

    Email